Dans un monde qui choisit plus volontiers la guerre, la mort, le mensonge et le mépris de l’autre sacrifié à la volonté de pouvoir de quelques-uns, nous faisons le choix de l’art : la peinture et la poésie comme capables de restaurer un lien entre tous. Et, ici, nous choisissons la religion comme domaine de son expression. Ce choix pourrait paraître presque dérisoire à l’heure actuelle. Mais nous, nous savons et nous conservons dans un coin de notre mémoire collective que reléguer la spiritualité c’est « désenchanter » le monde « ce qui n’est pas seulement la négation de l’interférence du surnaturel dans l’ici-bas, mais aussi la vacance du sens. » [1] Aujourd’hui, c’est bien à ce regard-là, à cette réalité que nous voulons nous confronter : le « temps de reboiser nos terres intérieures » (Gilles Baudry) pour mieux réaliser où nous portent nos pas.
Ici, avec cette peinture murale et le temps que vous donnerez au temps devant le vol des étourneaux ;
Là-bas, en salle d’expo, avec la proposition de quelques-uns de des tableaux de Pierre… et ce que vous retiendrez devant le tableau visualisant « la naissance de la cigale » accompagné du commentaire de Marie !